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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 06:35

Les événements se précipitent. La crise a permis de faire entrer en force dans le champ lexical un terme oublié: le capitalisme.


Tout le monde y va de son laïus: on fonde un parti anticapitaliste, les gouvernants veulent faire une gouvernance du capitalisme et nomment mettre à la tête des banques des valets dociles, comme toujours seuls les sociaux traîtres du PS, P"c"F,PG passent à côté d'une critique de fond, mais qu'espérer de la part de fidèles renégats de la classe ouvrière à la solde de la bourgeoisie? Puisque qu’entre la cogestion, se faire l’écho de la politique répressive (comme nous l’avons vu avec les événements de Strasbourg), ces partis et syndicats réformistes ne font que cautionner l’Etat bourgeois…

 

Tout cela est une insulte aux 6 millions d'ouvriers et leurs familles, aux 7 millions de salariés, précaires et aux nouveaux 90 000 chômeurs en somme aux opprimés du capitalisme  (ouvriers, stagiaires, étudiants, étrangers, sans-papiers, femmes ...) de ce début d’années, dont le chiffre va croissant.

 

Tout cela est une insulte aux  ouvriers et salariés de Continental , Molex, Freescale, Valeo, Caterpillar, Arcelor-Mittal, Toyota, Ascometal, Sanofi et de centaines d’autres usines !

 

Tout cela est une insulte aux 6 millions d’invisibles  qui n’apparaissent jamais sur les écrans de la bourgeoisie.

 

En 2008 à la télévision les cadres étaient  la classe sociale la plus représentée (61%) alors que sa proportion dans la population française n’est que de 15,5%, bien loin derrière les employés (29%) et les ouvriers qui représentent 23% de la population réelle et que l’on ne voit que dans…2% des images diffusées !

 

Cette sous représentation ouvrière souligne l’éviction de l’ouvrier de la scène médiatique. Cela  illustre la représentation déformée  de la société à l’écran qui permet aux économistes libéraux de déclarer la fin de la classe ouvrière.

Il faut aussi noter la sous représentation des femmes. Elles ne sont qu’un tiers des personnes représentées  à la télévision alors qu’elles représentent 51% environ de la population française des 15 ans et plus.

Voilà le reflet de cette politique de destruction, nous nier, pour mieux nier nos problèmes !

 

CELA NE DOIT PAS SE PASSER AINSI !

  

Nous nous sommes maoïstes!


Maoïstes, mais qu'est-ce à dire? Agissons nous par exotisme? Agissons nous par nostalgie d'un temps que nous n'avons connu?


Bien sur que non! Nous estimons que les anciens groupes maos des années  70 (Gauche Prolétarienne, Nouvelle Gauche Prolétarienne, Union des Communistes de France Marxiste-Leniniste) ont ouvert une voie.


Toute voie n'est pas droite, tout chemin peut être sinueux nous apprend Mao.

 

Après des années de silence et de repli, liées à une social-democratisation des luttes, nous ressurgissons car nous voulons  oeuvrer pour le prolétariat  et saisir l'importance d'un mouvement maoïste en France.Notre conviction est que le prolétariat a besoin du maoïsme et que ce dernier est une étape, l'étape post-léniniste.

  

Le maoïsme est le marxisme de l'époque du révisionnisme moderne, c'est-à-dire de la sociale-démocratisation des mouvements de gauche qui tournent le dos aux masses, préfère défendre leur pré carré bourgeois.  Les leaders de la  "gauche" sont-ils du côté des masses? Savent-ils ce qu'est une usine, un atelier, un bureau de salarié,  connaissent-ils le chômage, la crainte de la perte de leur emploi, le chômage partiel, les pressions des contremaîtres, des chefs, des patrons? Bien sûr que non! Il y a bien longtemps que ces gens se sont détournés des problèmes quotidiens, s'ils les ont connus un jour!

 

Le maoïsme suppose trois principes:


1./être à l'école de la lutte des classes et des masses: comprendre les contraintes, les humiliations, les craintes, les espoirs déçus.


2./mener l'antirévisionnisme jusqu'à terme! Les masses n'ont pas à être représentées par des parlementaires encravatés sous des lustres brillants confortablement assis dans des sièges de velours.


3./ être marxiste de ce temps, c'est être maoïste, comprendre qu'il faille renverser le système et non l'amender. Tirer les enseignements de la révolution culturelle : une révolution n'est pas une finalité comme pour les anarchistes mais un commencement où la lutte de classes continuera à survive à longue échéance contre les forces réactionnaires, mais aussi contre les opportunistes qui sacrifieront  leurs convictions sur l'autel de l'individualisme petit-bourgeois.

 

Le maoïsme est la forme actuelle du marxisme, c'est aussi  pousser la théorie de la dictature du prolétariat jusqu'à la reconnaissance de la lutte des classes sous la dictature prolétarienne, c'est reconnaître la nécessité d'une grande révolution culturelle prolétarienne, d'une rectification idéologique des éléments contre-révolutionnaires.

 

 

Le mythe de 1936 de l'unité pour rechercher une victoire par les urnes  et celui de 1968 qui pense qu'une grande grève générale suffira à changer les donnes sont des conceptions mortes. 1981 a définitivement sonné le glas de l'illusion démocratique pour l'ouvrier.

 

Tout cela est fini, « les grèves ne marchent plus » tous les ouvriers le savent: les usines ferment tout de même, les syndicalistes copinent avec le patronat pour des augmentations ridicules, les débrayages entraînent des sanctions à peine voilées. L'ouvrier n'a plus le choix de la grève, face aux menaces des patrons  et à la perte de revenus que cela implique sur sa famille.

 

Les ouvriers  de Continental Clairoix l’ont compris !

 

Les formes « nouvelles » de lutte issus de 1968, comités de lutte, autogestion, grève générale, dont certains se revendiquent encore, ont fait long feu !

 

 

Redskinheads de France-L'homme sans qualités, 2009.

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 06:16

DD20 

Les contradictions économiques entre la ville et la campagne sont d'un antagonisme extrême tant dans la société capitaliste, où la ville, contrôlée par la bourgeoisie, pille impitoyablement la campagne, que dans les régions du Kuomintang en Chine, où la ville, contrôlée par l'impérialisme étranger et la grande bourgeoisie compradore chinoise, pille la campagne avec une férocité inouïe.

 

Mais dans un pays socialiste et dans nos bases révolutionnaires, ces contradictions antagonistes sont devenues non antagonistes et elles disparaîtront dans la société communiste.

 

Lénine dit: "Antagonisme et contradiction ne sont pas du tout une seule et même chose. Sous le socialisme, le premier disparaîtra, la seconde subsistera." Cela signifie que l'antagonisme n'est qu'une des formes, et non l'unique forme, de la lutte des contraires, et qu'il ne faut pas employer ce terme partout sans discernement.

 

Mao ZeDong : De la contradiction chapitre V.

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 06:18

 " Lorsque les fleurs tombent, elles ne font que tomber. C'est tout et ce n'est rien d'autre. Peu importe à quelle hauteur elles sont. Elles tombent et c'est tout. Quand le miroir est cassé, c'est le temps de s'en détacher, sans penser au fait qu'il ne réfléchira plus. "

 

Dôgen: Shobogenzo, chapitre 10. Prononcé devant les moines à Kannondori, Kōshōhōrinji, le 20 janvier 1243 et retranscrit par Ejō en mars 1244 à Kippoji.

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 04:44

DD2

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 13:12

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 14:54


Comme dans le miroir

 La forme et le reflet se regardent

Vous n'êtes pas le reflet

Mais le reflet est vous.

Tozan (809-869)

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 10:47


« Le bambou existe au-dessus et en dessous de son nœud »

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 18:45

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:46

 

            La contradiction travail manuel travail intellectuel est l'une des majeures contradictions dans ce monde actuel. En effet au sein du système capitaliste, un certain nombre de contradictions se manifestent entre la bourgeoisie et le prolétariat. L'une d'entre elles, la plus conséquente au niveau culturel reste la contradiction entre le travailleur manuel qui par ailleurs est souvent ouvrier et le travailleur intellectuel qui loin d'être comme on se l'imagine le professeur où l'écrivain est bien plutôt le cadre, l'ingénieur, le dirigeant.


           
Si la contradiction principale de la société capitaliste reste la contradiction entre la bourgeoisie et le prolétariat, que cette contradiction peut être qualifiée, de principale, il n'en demeure pas moins une contradiction secondaire très importante au quotidien  est celle opposant le bourgeois et le prolétaire dans un rapport de production déterminé, à savoir la division du travail entre « le manuel » et « l'intellectuel ».

            L'ouvrier, les mains souvent "dans le cambouis" selon expression populaire, les doigts rongés par la calamine, les yeux rivés sur la machine-outil, le buste courbé au-dessus de la chaîne de production, le visage crasseux, les pieds enfermés dans de lourdes chaussures de sécurité, entièrement abruti à la cadence imposée par les ingénieurs lors de l'étalonnage de la vitesse de production, l'ouvrier disions-nous n'a pas le temps de procéder sur son lieu de travail à son éducation intellectuelle, mais ni du reste lors de ses congés et  les week-ends car la reproduction de sa force travail par le repos, la nourriture, les loisirs lui prend tout le temps disponible. Tout le temps disponible signifie l'ensemble du temps socialement possible, par des contraintes particulières que lui impose non seulement de travail, mais également les trajets pour se rendre travail, des contraintes familiales classiques (courses, tracas administratifs, éducation des enfants etc.). Ainsi sur une journée de travail d'environ huit heures, il n'est pas rare que l'ouvrier consacre en totalité une bonne dizaine d'heures à son travail trajets compris.


           
C'est dans ce cadre, bien particulier, qui n'est pas possible à l'ouvrier, dans un contexte classique, de s'extirper de son seul travail comme force productive. En fait, l'ouvrier demeure un simple moyen de production parmi d'autres. Son temps et donc clairement divisé en deux moments : -- premièrement, comme force productive. -- deuxièmement, comme reconstitution de sa force productive par le repos notamment.



Bien entendu le capitalisme ne cessera de mettre en valeur certains acquis, acquis de la lutte syndicale le plus souvent à savoir le droit à la formation et les  procédures spécifiques y attenant. Pour qui a déjà travaillé en usine, il semblera pourtant évident que l'abrutissement du travail empêche, par sa fatigue non seulement physique mais également psychologique, l'ouvrier d'être tout à fait disposé à se cultiver de manière conséquente.


           
C'est pour cet ensemble de raisons, répondant toujours aux mêmes critères, que la contradiction travail manuel travail intellectuelle doit être si importante pour les communistes.


           
La plupart des systèmes scolaires dans les pays occidentaux tentent de creuser la contradiction entre le travail manuel et de travail intellectuel. En effet dans les sociétés capitalistes avancées, le travail manuel est souvent dévalorisé au profit seul travail intellectuel. Ainsi le travail intellectuel reste souvent du ressort de la bourgeoisie (ou de la petite bourgeoisie) qui ne cesse de se reproduire, au détriment des classes laborieuses souvent confinées au travail manuel de génération en génération. Lorsqu'un enfant venant des classes populaires présente des dispositions particulières pour le travail intellectuel, il est souvent entravé par le système scolaire lui-même, enfin de l'empêcher un maximum d'aboutir un à travail intellectuel. Si toutefois cet enfant y parvient, l'ensemble du système scolaire puis universitaire, va tenter de l'affranchir de sa classe origine, en le cooptant dans une nouvelle classe petit-bourgeoise. Que cela soit sous la forme des lustres de la république, ou d'un bureau au sommet d'une tour vitrée, l'enfant des classes populaires est détourné de ses origines afin de grossir les rangs de la petite bourgeoisie. Le capitalisme ne règle donc pas la contradiction travail intellectuel-travail manuel, puisqu'il tente de nier la contradiction soit en laissant l'ouvrier au sein de son travail manuel, soit en extirpant un individu du travail manuel afin de le placer dans un contexte de travail intellectuel.


Contradiction manual work professional work is one of major contradictions all this world current. Indeed within the capitalist system, a certain number of contradictions appear between the middle-class and the proletariat. One of them, most consequent at the cultural level remains the contradiction between the manual worker which in addition is often a workman and the professional worker which far from being as one thinks it the professor where the writer is well rather the framework, the engineer, the leader. If the principal contradiction of the capitalist company remains contradiction between the middle-class and the proletariat, that this contradiction can be qualified, of principal, it does not remain about it less one very significant secondary contradiction with the daily newspaper is that adverse the middle-class man and the proletarian in a determined report/ratio of production, namely the division of the labour between "the handbook" and "the intellectual". The workman, the hands often "in dirty oil" according to popular expression, the fingers corroded by calamine, the eyes rivetted on the machine tool, the bust curved above the chain of production, the crasseux face, the feet locked up in heavy safety shoes, entirely stunned to the rate imposed by the engineers during the calibration the speed of production, the workman we said does not have time to carry out on its place of work its intellectual education, but nor of the remainder at the time of its vacation and the weekends because the reproduction of its force work by the rest, food, the leisures him  available. All the time available the whole of socially possible time means, by particular constraints which not only work imposes to him, but also ways to go work, traditional family constraints (administrative races, worries, education of children etc). Thus over a working day of approximately eight hours, it is not rare that the workman entirely devotes good ten hours to his work ways included/understood. It is within this framework, quite particular, which is not possible to the workman, in a traditional context, to extirpate itself of sound only work like forces productive. In fact, the workman remains a simple means of production among others. Its time and thus clearly divided into two moments: -- firstly, like forces productive. -- secondly, like reconstitution of its productive force by the rest in particular. Of course capitalism will not cease generally emphasizing acquired, acquired certain trade-union fight with knowing the right to the formation and the procedures specific y contiguous. For which already worked in factory, it will however seem obvious that the degradation of work prevents, by its tiredness not only physical but also psychological, the workman to be completely laid out to cultivate itself in a consequent way. It is for this whole of reasons, always answering the same criteria, that contradiction manual work professional work must be so significant for the Communists. The majority of the school systems in the Western countries try to dig the contradiction between manual work and of professional work. Indeed in the advanced capitalist companies, manual work is often devalued with the profit only professional work. Thus the professional work remains often spring of the middle-class (or lower middle class) which does not cease reproducing, with the detriment of the working classes often confined with the manual work from generation to generation. When a child coming from the popular classes presents particular provisions for the professional work, it is often blocked by the school system itself, finally to prevent it a maximum from leading to professional work. If however this child reaches that point, the whole of the school system then university, will try to free it from its class origin, by co-opting it in a new class middle-class man. That that is in the shape of the glosses of the republic, or an office at the top of a glazed tower, the child of the popular classes is diverted of his origins in order to enlarge the rows of the lower middle class. Capitalism thus does not regulate contradiction work manual intellectuel_travail, since it tries to deny contradiction either by leaving the workman within his manual work, or by extirpating an individual of manual work in order to place it in a context of professional work.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 11:47


"La science est le fruit du travail humain, et dans ce travail l'homme détermine la nature telle qu'elle est en elle-même. Transformer la chose en soi en chose pour nous, cela veut dire : s'attaquer à la nature brute au moyen des outils que l'on forge à son contact et, par ce travail, apprendre à la dominer. Or cette transformation n'est pas le fait del'homme isolé ; elle utilise des outils, elle s'exerce dans le travail. Elle est donc le fruit de la société tout entière : dans la manière dont elle s'exerce se reflète l'état des forces productives qui soutiennent tout l'édifice social ; se reflètent donc aussi les intérêts de la classe dont l'activité sociale porte en avant les forces productives et soutient la forme d'organisation du travail. Le contenu de la science doit donc retenir l'unité dialectique des deux termes de cette transformation : le travail humain d'un côté, la nature de l'autre ».

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